Métiers ayant disparu du village
Dans d'autres articles de ce blog, nous avons déjà évoqué le dernier tisserand, la
fin des deux forges du village, la fermeture de la poste et des différentes
épiceries,.
Mais en regardant les films tournés par Jean-Pierre Vonnez sur
la vie du village, dans les années 1950, on est surpris d’y retrouver la présence
de toute une série d’autres métiers, ayant
également disparus.
Citons
Les chefs de gare
Le charron
Le cordonnier
Le crieur public
Les chefs de gare
Le dernier s’en est allé vers 1958.
Le charron
Henri Bovet (1890-1973)
fut le dernier charron du village.
Le charron Henri Bovet filmé par J.-Pierre Vonnez
Ancien atelier du charron Henri Bovet
Henri Bovet avait son atelier à côté de l’ancien magasin de
la Coopé, une maison transformée et habitée actuellement par la famille Larqué.
Le cordonnier
Félix Gozel (1916-1969) avait créé son établi de cordonnier
dans la maison occupée actuellement par son neveu Jean-Daniel.
Félix Gozel filmé au cortège de l’Abbaye de 1953
L’atelier de cordonnier a été transformé en garage par son neveu
Le crieur public
« Avis à la
population… »
Alphonse Monnier dit FonFon (1887-1961) crieur public
Le crieur public faisait le tour du village pour annoncer
une coupure d’eau, une communication urgente de la Municipalité ou pour
signaler qu’une bête était débitée à l’abattoir.
Une façon de se
répartir la viande à l’époque où les congélateurs n’étaient pas encore là.
Le premier congélateur
collectif ne fut installé qu’en 1958 dans le bâtiment de la fromagerie.
La cloche du crieur public repose maintenant à la salle de
Municipalité !
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