lundi 16 juillet 2012

Métiers disparus


Métiers ayant disparu du village


Dans d'autres articles de ce blog, nous avons déjà évoqué le dernier tisserand, la fin des deux forges du village, la fermeture de la poste et des différentes épiceries,.
Mais en regardant les films tournés par Jean-Pierre Vonnez sur la vie du village, dans les années 1950, on est surpris d’y retrouver la présence de toute une série d’autres  métiers, ayant également  disparus.

Citons
          Les chefs de gare
          Le charron
          Le cordonnier
          Le crieur public


Les chefs de gare
Le dernier s’en est allé vers 1958.


 Quand les trains ne partaient pas sans le signal du chef de gare


Le charron
Henri Bovet  (1890-1973) fut le dernier charron du village.




Le charron Henri Bovet filmé par J.-Pierre Vonnez


Ancien atelier du charron Henri Bovet

Henri Bovet avait son atelier à côté de l’ancien magasin de la Coopé, une maison transformée et habitée actuellement  par la famille Larqué.



Le cordonnier
Félix Gozel (1916-1969) avait créé son établi de cordonnier dans la maison occupée actuellement par son neveu Jean-Daniel.


Félix Gozel filmé au cortège de l’Abbaye de 1953



L’atelier de cordonnier a été transformé en garage par son neveu



Le crieur public
« Avis à la population… »


Alphonse Monnier dit FonFon (1887-1961)  crieur public

Le crieur public faisait le tour du village pour annoncer une coupure d’eau, une communication urgente de la Municipalité ou pour signaler qu’une bête était débitée à l’abattoir.
Une façon de se répartir la viande à l’époque où les congélateurs n’étaient pas encore là.
Le premier congélateur collectif  ne fut installé  qu’en 1958 dans le bâtiment de la fromagerie.

La cloche du crieur public repose maintenant à la salle de Municipalité !

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