samedi 29 décembre 2018

L'ancien local de pompage de l'eau potable a été démoli


L'ancien local de pompage pour l'eau potable

Au début du mois de décembre 2018, tout comme le stand de tir, l'ancien local de pompage a été détruit.



Local de pompage, vers la cantine, construit en 1907 et utilisé jusqu'en 1949


Quelle était son utilité ?
En 1907 pour amener l'eau sous pression au village, la commune avait capté les différentes sources alimentant le grand étang d'Arnex.

Captage d'une source en Villars alimentant l'ancien étang

L'eau arrivait par gravité jusque vers le local de pompage par des tuyaux de fonte.
De là, l'eau était pompée jusqu'aux deux réservoirs du Crêt de la Perrause.

Mais peu à peu ces sources se sont révélées insuffisantes et en 1949 un nouveau captage est creusé en Bioute.
C'est de là-bas que désormais  l'eau arrivera aux réservoirs
.
Station de pompage dans le bois de Bioute inaugurée en 1949


L'ancien local est maintenu, sans ses pompes et durant quelques années il servira de douches pour les joueurs de foot !
Mais il avait perdu sa raison d'être et son utilité.

vendredi 7 décembre 2018

La disparition du stand de tir et son histoire



La disparition du stand de tir d’Arnex et son histoire

Comme prévu, pour faire place aux nouvelles constructions autour de la cantine, ce jeudi 6 décembre 2018 le stand de tir a été complétement démoli.



A soir du 6 décembre 2018 il ne reste plus rien du stand de tir et du pare-balles


Il ne reste plus pour l’instant que les cibleries.

Pour mémoire nous pouvons rappeler qu’il aura vécu presque 100 ans !

En effet, c’est en 1921 que la Municipalité étudie une nouvelle ligne de tir et la construction d’un stand.



Devis fr. 10'800.- dont fr. 2'280.- à la charge de la société




Soumission pour les cibleries

Quelques problèmes pour les tireurs

Pour atteindre les cibles situées vers le Moulin Vieux, la ligne de tir rase les champs. Et certaines années, la hauteur du blé empêchait de bien distinguer les cibles.

Ainsi en 1933, la Société de tir se plaint auprès de la Municipalité en ces termes :

« La Société de tir nous fait part d’une réclamation au sujet des emblavures faites par les locataires des parcelles se trouvant sur la ligne de tir. Les tirs sont rendus impossibles pendant les mois de juin et juillet.

Il y aurait lieu d’empêcher l’ensemencement de ces terrains.

Des demandes seront faites auprès des intéressés »

Mais il semble que ce ne fut guère le cas. Alors en été 1935, ce sont les membres de la société qui aplatissent le blé de Charles Werren (1885-1956)  qui évidement proteste.

Dans sa séance du 20 juillet 1935 la Municipalité note :

« Werren Charles, fermier de la parcelle N°.. en Bulande nous fait parvenir une réclamation au sujet des dégâts causés par la Société de tir  (froment couché et roulé). Il demande la suppression du prix de location pour l’année courante.

Il n’est pas donné suite à cette requête, par contre, pour éviter de nouveaux ennuis, il est décidé de résilier le bail au 30 octobre prochain «

Mécontent de cette réponse Charles Werren proteste et obtient la décision suivante :

« Sur réclamation de Charles Werren, lequel se plaint des dégâts causé à une parcelle en Bulande par la Société de tir, il est décidé de supprimer le prix du fermage de l’année courante, mais par contre de résilier le bail au 1er octobre 1935. »



Et pour ne pas l’oublier trop vite encore voici deux photos du stand et de son pare-balles.





Le stand de 1922 et son pare-balles démolis en décembre 2018




samedi 1 décembre 2018

Zone artisanale des Donchires


Les Donchires deviennent peu à peu zone artisanale

En toponymie, le terme les Donchires signifie les terres du seigneur.
C’est tout à fait plausible, car ces parcelles sont assez proches de l’ancien château de la famille d’Arnay, une famille aujourd’hui éteinte.
Mais revenons à cette partie de la commune

Les Donchires, encore en prairies, vues du Crêt de la Pérause

Mais au cours des ans le paysage a changé.
Sur un plan de 1990, deux constructions sont déjà là.


Plan de 1990


Histoire de cette parcelle
Le premier habitant de ces lieux fut Gérald Baudat (1933-1993).
Il y construit une porcherie, puis vers 1969, il quitte le village  avec sa famille pour y construire une villa.
Après son décès, son beau-fils, Philippe Monnier y installe un atelier de charpente.
Puis viendront l’atelier de menuiserie de Daniel Girard (en brun, au premier plan), puis la halle de M. Porcelli qui abrita, durant une brève période avec quelques turbulences, une école de cirque.
Cette halle achetée ensuite  par l’entreprise Impexbo Sarl, abrite actuellement Green-shop

Quant à la grue de la photo ci-dessous, elle aide au montage d’une halle pour M. Eric Kaenel, prévue pour abriter un atelier mécanique.
Sur la gauche on distingue la grange de Jean-Daniel Gauthey dont une partie a été transformée en 2018.
Et aussi, juste derrière la grue,la petite villa érigée par Emile Gauthey (1926-2015) avec ses tas de bois.

En 2018 la parcelle est bien occupée

Halle de M. Eric Kaenel en construction (novembre 2018)