Capite de feu Raymond Baudat au-dessus du Creux de Villars
Ces petites maisons ou abris dispersés dans nos vignes existent depuis la nuit des temps.
Elles permettent de s’abriter en cas d’orage ou de boire un verre bien mérité à l’ombre d’une treille.
En Valais on les appelle « guérites ».
On en distingue une sur cette photo de Claude Jaccard montrant le vignoble des Vaux
Titre du plan des vignes possédées par Pierre Maurice Glayre en 1812
En 1798, Pierre-Maurice Glayre achète le château d’Arnex avec son domaine.
Un domaine agricole et viticole qu’il va encore agrandir par de nombreux achats et échanges.
Vers 1812 il fait dessiner le plan de ses vignes d’Arnex.
On y trouve un parchet noté La Capite, car situé juste en dessous d’un abri propriété de la commune et servant d’abri aux gardes-vignes avant la vendange.
Le nom de à la Cabule est resté pour les vignes de cet endroit.
A la Capite avec ses 350 toises, soit environ 3'100 m2
Mais peu à peu, vers 1900, les héritiers de P.-M. Glayre, soit les petits-enfants de sa fille Suzanne de Lerber-Glayre vont vendre leurs vignes aux habitants du village.
Vers 1900, les héritiers de Lerber vendent peu à peu leurs vignes d’Arnex
Il a en été de même avec l’autre gros propriétaire de vignes d’Arnex au début de 19ème siècle, notée Joffrey uxor, c'est-à-dire Henriette Julie Thomasset épouse de Louis de Joffrey.
Et ainsi de nombreuses capites seront peu à peu construites dans tout le vignoble.
Mais de 1968 à 1981, le remaniement parcellaire du vignoble va redessiner complètement la carte des parcelles viticoles et les chemins d'accès.
Et si de nombreuses capites disparaissent, quelques nouvelles vont prendre leur place.
D'autres articles de ce blog vous permettront de les visiter toutes, des Vaux aux vignes d'Orbe, sans oublier celles du vignoble situé sous le village.
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