Le visiteur des morts
Une fonction délicate où le titulaire doit constater les décès et les communiquer au pasteur qui note l’évènement dans ses registres paroissiaux.
Le sieur David Gauthey, visiteur des morts a constaté le décès de Susette Monnier-Cadoux
Il en était ainsi avant la création de l’état civil cantonal.
Déclaration du visiteur des morts ou vérificateur des décès
En 1854 le visiteur touchait 60 ct par décès, une somme payée par la famille.
Dès 1889, cette charge est exercée par un médecin, le premier sera le docteur Moehrlen d’Orbe auquel succède en 1896 le docteur Rochat d’Orbe
Puis, une fois le décès constaté, il faut procéder à l’ensevelissement et ce sera la tâche d’une autre personne.
Les marguilliers fossoyeurs
En 1835, Abram Lavenex est nommé marguillier et touche 7 1/2 batz par fosse. Il succède à François Conod
Il travaillera dans le nouveau cimetière, récemment déplacé de l’église vers Delaize en 1832.
En 1836, c’est Georges Conod jeune qui reprend la fonction pour 9 batz la fosse, mais avec des conditions plus précises :
« 1° Le marguillerie fossoyeur sera nommé pour deux ans.
2° Il devra se rendre à ses frais chez Monsieur le Préfet pour solenniser son serment.
3° Il devra fournir pioches, pelles et tout le nécessaire pour confectionner les fosses.
4° Il devra se conformer aux lois et règlements qui concernent ce poste.
5° La municipalité pourra le renvoyer immédiatement s’il ne s’acquitte pas convenablement de ses obligations.
6° Il recevra pour salaire, des parents du décédé, la finance dont il sera fait l’échute, pour chaque fosse ».
Mais le 8 mars 1840 Georges Conod est destitué de son poste, la Municipalité estimant qu’il ne fait pas bien son travail. Il est remplacé par David Bovet.
Jusqu'en 2013, la fonction est exercée par Jean-Daniel Gozel, mais il y a beaucoup moins de tombes à creuser.
De nombreux défunts sont maintenant incinérés et un jardin du souvenir a été créé .
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